Editeur : Philomèle
92 pages
92 pages
J’ai reçu cet ouvrage à l’occasion de l’opération masse critique du site Babélio consacré à la littérature jeunesse. Je remercie donc Babélio et les éditions Philomèle pour leurs confiances.
N’ayant jamais lu ce classique de la littérature, c’est avec plaisir que je me suis plongée dans cet ouvrage.
On suit donc les aventures d’Alice, une jeune fille qui alors qu’elle s’ennuyait dans son jardin, aperçoit un lapin blanc. Intriguée, elle se lance à sa poursuite, et découvre un monde et des personnages tous plus étranges les uns que les autres.
N’ayant jamais lu ce classique de la littérature, c’est avec plaisir que je me suis plongée dans cet ouvrage.
On suit donc les aventures d’Alice, une jeune fille qui alors qu’elle s’ennuyait dans son jardin, aperçoit un lapin blanc. Intriguée, elle se lance à sa poursuite, et découvre un monde et des personnages tous plus étranges les uns que les autres.
Je ne connaissais cette histoire que par l’adaptation animée de Disney. Dessin animée, que j’avais peu apprécié, tant je trouvais l’histoire bizarre. J’ai donc découvert l’œuvre originale grâce à ce livre. L’histoire me semble toujours aussi bizarre, mais j’ai apprécié la qualité de la traduction et les explications concernant le style de l’auteur. Ne pouvant pas lire cette œuvre dans sa langue originale, ces annotations m’ont permis de prendre conscience de la richesse du style de l’auteur. Il utilise en effet beaucoup de jeux de langage.
Par contre j’ai moins apprécié les dessins qui illustre l’ouvrage. J’ai trouvé que les couleurs un peu trop criardes donnaient un style très 70 aux illustrations et que les représentations des personnages n’étaient pas toujours réussis. Peut-être que je suis trop habituée aux graphismes de Disney ou de Benjamin Lacombe pour pouvoir véritablement apprécier ceux de Laura Nillni. Ce livre reste tout de même un très bel objet.
En conclusion, je peux dire que cet ouvrage m’a permis de découvrir l’œuvre de Lewis Carroll par un angle nouveau. Néanmoins, je ne suis pas sure que les plus jeunes lecteurs saisissent toutes les subtilités de langages de l’auteur et soient attirés par les illustrations.
Ma note finale :
3.5/5
isabelle bauer
Bonsoir Lilichat,
Un petit mot pour vous remercier de votre lecture et de la sincérité de votre avis. Mais je me permets également de vous rappeler qu'un blog, bien que d'initiative privée, reste un espace public, destiné de plus à rester dans les archives d'Internet. De ce fait, les termes que vous avez employés à propos du travail de Laura Nillni ne me semblent pas appropriés à ce type d'espace.
Laura Nillni est une artiste plasticienne qui a beaucoup de métier et est connue pour être exposée tant en France qu'à l'étranger. Bien sûr, l'originalité de son oeuvre, la singularité de son style, lui sont toutes personnelles et elle ne cherche pas à plaire à tout le monde !
Mais sans doute comprendrez-vous que la forme employée pour exprimer votre avis puissent lui être préjudiciable. Vous auriez pu dire, par exemple: "Les couleurs sont trop vives à mon goût" ou "ce n'est pas le style d'illustration que je préfère". Sans juger qu'elles sont "criardes" ou les personnages "mal représentés". Cela me semble plus juste. Qu'en pensez-vous ? On ne se méfie jamais assez des mots… et ce n'est pas Lewis Carroll qui aurait dit le contraire 😉
Par ailleurs, ce conte désormais classique n'a jamais été destiné aux jeunes lecteurs. De mon point de vue, il n'est pas à mettre entre les mains d'enfants de moins de 9-10 ans. De ce point de vue là, Disney a sûrement fait du tort à cette oeuvre en la rendant faussement accessible à de plus jeunes enfants.
Je vous souhaite d'excellente fêtes de fin d'année !
lilichat
Effectivement les termes utilisés sont peut-être un peu fort. J'ai écrit cette chronique juste après ma lecture, et je n'ai sans doute pas pris le recul nécessaire pour utiliser les mots les plus adéquats.
Pour le public visé, je ne suis pas une spécialiste de la littérature jeunesse mais,je pense que 9-10 ans c'est encore un peu tôt. Je le conseillerais plus à des enfants entrant au collège soit 11-12ans. Je pense que ce livre serait un excellent outils pour les cours.
Hylyirio
Je me permets de répondre aussi, ayant lu le même livre dans le cadre de la même opération…
Je suis assez surprise de voir que d'une part, la sincérité est mise en avant, et d'autre part, cette même sincérité est mise à mal…
En venir à devoir tempérer les termes qui viennent à l'esprit face à une oeuvre, est-ce encore de la sincérité à 100%?
Certes, l'avis va rester sur l'espace public, mais c'est là aussi le "risque" que prend l'auteur de s'exposer au public et ce, quel que soit son avis…
Je ne pense pas que les propos que tu portes, Lilichat, soient désobligeants… ils représentent justement le ressenti que tu as eu, et ils sont corrects.
J'ai malheureusement peu apprécié également les illustrations pour des raisons un peu semblables aux tiennes… c'est dommage.
et pour avoir montré le livre à la fille d'une amie, agée de 12 ans, je peux dire qu'elle n'a pas apprécié du tout les illustrations non plus… Comme quoi…
Philomèle
Bonjour Hylyioro,
Relisez mon message 😉 j'ai justement loué la sincérité de l'avis de Lillichat… J'ai simplement mis l'accent sur le fait qu'il faut se méfier des termes que l'on emploie dans un espace public. Ce dont a convenu, il me semble, Lillichat.
Tout comme il faut se méfier des propos péremptoires: je connais d'autres enfants qui aiment ! 🙂
Comme quoi… tous les goûts sont dans la nature et bien heureusement, c'est ce qui fait notre richesse.
bien à vous, Isabelle Bauer
isallysun
Voilà, je viens de tomber par hasard sur un débat lancé sur babelio concernant cette critique et la réaction de l'éditeur! Voici donc ce que j'en disais:
je crois que l'éditeur doit apprendre à vivre avec les critiques positives et surtout, mais surtout avec les critiques négatives!
La critique de Lilichat est constructive et n'est aucunement dénigrante et elle dit bien que c'est son avis personnel! Ce qui me gêne, c'est que les éditions se plaignent des mots employés, alors qu'ils représentent grandement l'avis de la lectrice et que ce sont ses mots qui le représentent! Que ce soit fort ou faible, je crois que j'aime mieux les critiques FORTES que celles faibles, car elles sont explicites!
Et je rajoute même que les artistes doivent subir la pression… Comme vous le dites, tous les goûts sont dans la nature, et les goûts des couleurs que l'on trouve trop criardes s'y trouvent. Alors, même si le blog est d'initiative privé et qu'il demeure d'espace public, je suis très loin de trouver que cette critique peut porter préjudice à l'illustratrice, surtout que Lili explique ce à quoi elle est habituée et ce qui lui a déplu! Ce n'est pas une critique disant "Les dessins sont nuls" sans étayer davantage, car je le redis encore et encore, Lilichat explicite bien son avis!